La France est-elle en mesure de faire face à une épidémie? Apres la suppression de 100 000 lits dans les hôpitaux depuis les années 70, on peut en douter...Sans compter les 3 milliards d'économie proposés par les Recommandations de Bruxelles.
LETTRE D'UN CITOYEN DU MONDE à MADAME LE MINISTRE TOURAINE
Madame la Ministre
Il est sept heures…Comme chaque matin, et depuis plusieurs semaines, l’infirmière vient m’injecter 12 000 UI anti Xa INNOHEP. Mon ventre commence à me brûler...Aujourd’hui je vais présenter ma cuisse, gauche ou droite !Très ponctuelle, très professionnelle et très sympathique cette infirmière !Toutes celles et tous ceux que je fréquente depuis plusieurs semaines, chez moi, à l’HÔPITAL PUBLIC de SALLANCHES et au C.H.U. ESTAING de CLERMONT-FERRAND, méritent ma considération et ma reconnaissance ! Et je leur exprime mes sentiments, sincèrement et simplement !Je remarque l’attitude bienveillante de ces personnes qui ont choisi ce travail, j’allais dire « cette vocation », pour garantir à chacun d’entre nous la meilleure santé.Merci, de tout cœur, à tout le personnel soignant! Madame la Ministre, mon cas n’est pas rare… malheureusement !Le 8 juillet 2 016, j’ai attendu durant sept heures aux URGENCES du C.H. de SALLANCHES, en HAUTE-SAVOIE, et pour un problème grave !D’autres personnes ont été également...très patientes.Et
Le scandale de la vente d’Alsthom aux Américains et de la perte d’indépendance de notre pays par rapport à l’Empire anglo-saxon : il s’agit ni plus ni moins du pillage de la France par l’étranger. Cela met en évidence la nécessité absolue de tout mettre en œuvre pour recouvrer notre indépendance et notre souveraineté. cf la vidéo https://youtu.be/88cZestFj9c
Près d'une collectivité locale sur deux (44 %) prévoit de réduire ses effectifs face à la baisse des dotations de l'Etat, contre seulement une sur quatre (26 %) en 2015 (lire Maire info du 2 octobre 2015), selon une étude (1) publiée aujourd’hui par Randstad, spécialiste du marché des ressources humaines.
Retour sur une polémique qui a égayé la fin de l’année scolaire 2014-2015, et qui pousse ses pseudopodes dans l’actualité d’aujourd’hui. On est alors en pleine discussion sur la réforme du collège — et nous savons désormais ce qu’il en est — et sur les programmes qui l’accompagneront. Souci officiel : alléger lesdits programmes de façon à ce que les enseignants aient du temps pour se consacrer à des projets d’EPI — louable souci. L’Europe médiévale, l’Humanisme et les Lumières sortent grands perdants de la consultation organisée par Michel Lussault, sur lequel (entre autres grands nuisibles de l’Education) le dernier livre de Carole Barjonjette une lumière vive. C’est que notre maître d’œuvre a un objectif : éliminer le « roman national » cher à Dimitri Casali, et même le « récit national » cher à Jean-Pierre Chevènement (qui a analysé avec beaucoup de finesse les sous-entendus idéologiques de notre concepteur de programmes et de sa patronne, qui fidèle à sa tactique lubrifiante et émolliente a tenté de désamorcer le débat). « Père, gardez-vous à droite, Père, gardez-vous à gauche » : affabulation. Bayard sans peur et sans reproche : légende. Etienne Dolet ou Giordano Bruno (le martyr des idées qui a convaincu Augustine Fouillée de signer « G. Bruno » — et non Ernest Lavisse, comme le pense Pimprenelle — son Tour de France de deux enfants) brûlés pour leurs convictions, épiphénomène. Voltaire défendant Calas ou le chevalier de la Barre, points de détail.
Ce qui compte, évidemment, c’est la participation de la Compagnie des Indes (dont Voltaire détenait effectivement des actions) à la traite atlantique (de la traite saharienne, autant ne pas parler, il ne faut pas désespérer Saint-Denis). Ce qui compte, c’est que la bourgeoisie du XIXème a fondé son entreprise de colonisation sur l’exportation des Lumières — horreur, horreur, horreur, comme dit Kurtz dans le Cœur des ténèbres et Apocalypse now. « Le devoir (et le « droit ») des « races supérieures » chères à Jules Ferry sur les « races inférieures », voilà ce qui résulte d’une siècle de voltairianisme. Alors, d’accord : les enseignants d’Histoire et les profs de Lettres ne sont pas forcés de suivre à la ligne les ratiocinations barbares et les certitudes idéologiques de Michel Lussault / Najat Vallaud-Belkacem. Oui — mais ils peuvent aussi les suivre. Après tout, c’est Aggiornamento, un site de profs d’Histoire, et Laurence de Cock en particulier (qui à la même date défendait ces absurdités grenelliennes sur Médiapart — où diable les aurait-elle défendues sinon là ?), qui sont responsables de cette partie des programmes. Leur sphère d’influence ne s’étend peut-être pas plus loin que les Cahiers pédagogiques — mais ils tiennent le haut du pavé, et le conformisme professoral aidant, peuvent influer sur ce qui se fait effectivement en classe. D’autant que nombre d’enseignants trouvent plus simple, selon les publics auxquels ils font face, de modérer leur enthousiasme devant les belles déclarations d’athéisme pratique de D’Alembert ou La Mettrie et de contourner un vin de messe qui a peu de chances d’être hallal.
Nous ne pouvons pas vivre et enseigner sous la férule d’idéologues (l’idéologie étant, comme l’a fort bien dit Hannah Arendt, le recours de ceux qui renoncent au réel). L’Histoire est un produit dangereux, disait Valéry — certes ! Entre les mains de ces gens-là, elle devient une arme de destruction massive. Destruction de la mémoire nationale, au profit d’une mémoire supra-nationale — on sent une influence démesurément trotskyste chez nos réformateurs. Destruction du tissu national au profit de l’habit d’Arlequin des communautarismes. Destruction de la langue française au profit d’une revalorisation insensée de l’oral spontané, porteur pourtant de tous les préjugés, de tous les fanatismes hérités des parents et des jolis sites qui fleurissent sur le Net. Avec un peu de chance, une réforme qui s’applique à tous les niveaux en même temps fera émerger à terme une génération absolument déboussolée, coupée des bases historiques de la nation, et qui ira se mettre à l’heure de La Mecque ou des intérêts bruxellois. Parce qu’il y a une collusion évidente entre les libertaires militants qui ont inspiré ces programmes et les libéraux décomplexés qui disent « le marché » comme d’autres autrefois disaient « Dieu ». Retour du veau d’or sous l’appellation contrôlée Apple et Goldmann Sachs. Vider les cervelles pour y insinuer l’adoration du « produit » jetable et des dividendes.